Le 21 novembre 2020, Michel Zecler, producteur de musique, est agressé dans son studio d’enregistrement par 3 policiers rentrés de force dans les locaux.
Ceux-ci rouent de coups l’homme seul qui tente de se protéger, procédant ainsi à un véritable lynchage pendant de longues minutes.
Michel Zecler affirme que les policiers auraient proféré à son encontre des injures racistes.
Heureusement pour le producteur, son studio étant équipé de caméras de surveillance, la scène a été filmée. C’est grâce à ces images que l’homme a pu invalider le rapport des agents de police et être liberé des accusations à son encontre.
En effet, les agents ont affirmé que celui-ci avait eu un comportement violent, ce qui avait conduit à sa garde à vue pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion ».
Rappelons également que Michel Zecler a souffert de nombreuses blessures et de plusieurs jours d’incapacité de travail.
Cette agression a ravivé les tensions concernant les violences policières et relancé le débat sur l’article 24, celle-ci intervenant 2 jours seulement après l’adoption du projet de loi sur la “sécurité globale”.
Après avoir soulevé de nombreuses protestations, le gouvernement annonce que l’article 24 sera réécrit.
Cet article a été publié le 31 décembre 2020 22h51