Une femme afro-américaine qui a été frappée par un cancer de l’utérus, attaque L’Oréal en justice. Sa plainte intervient quelques jours après la publication d’une étude dans le Journal of the National Cancer Institute établissant un lien entre l’utilisation de produits de lissage des cheveux et le cancer de l’utérus. Jenny Mitchell, la plaignante en question, a déclaré dans sa plainte qu’elle avait utilisé les produits pendant plus de deux décennies. Elle a ensuite été frappée un cancer l’obligeant à subir une hystérectomie complète.
La plainte a été déposée ce vendredi 21 octobre.
Si le nom des produits visés par la plainte n’a pas été précisé pour le moment, on peut se demander si les produits Dark & Lovely et Optimum, appartenant à l’Oréal, sont en cause.
L’étude du Journal of the National Cancer Institute a révélé que les femmes qui utilisaient certains produits défrisant plus de quatre fois par an étaient plus de deux fois plus susceptibles de développer un cancer de l’utérus que celles qui n’utilisaient pas les produits.
Le cancer de l’utérus est relativement rare, mais son incidence est en augmentation aux États-Unis, en particulier chez les femmes noires.
Ben Crump, l’avocat de Jenny Mitchell, spécialisé en dommages corporels a déclaré dans un communiqué:
Les femmes noires sont depuis longtemps victimes de produits dangereux qui leur sont spécifiquement dédiés
La plainte a pour but d’obtenir des dommages et intérêts de la part de la filiale américaine de L’Oréal, le géant français des cosmétiques.
Nous découvrirons probablement que le cas tragique de Mme Mitchell est l’un des innombrables cas dans lesquels des entreprises ont trompé de manière agressive des femmes noires pour augmenter leurs profits
A ce jour, L’Oréal ne s’est pas exprimé publiquement sur cette affaire.