La chanteuse Aya Nakamura et son ex-compagnon Vladimir Boudnikoff ont été condamnés pour « violences réciproques sur conjoint » par le tribunal correctionnel de Bobigny.
Le couple avait expliqué leur dispute lors de l’audience. Des cris et les violences physiques réciproques qui ont eu lieu dans leur domicile familial à Rosny-sous-Bois.
À l’origine de la crise, de la jalousie et un mariage auquel la chanteuse n’était pas invitée, contrairement à son conjoint. Parmi les invités figurait également une ancienne compagne du producteur.
Les deux prévenus ont échangé des coups, des cris et des projections d’objets dans le studio de musique situé au sous-sol.
La chanteuse a admis lui avoir donné une gifle qui a fait tomber Vladimir Boudnikoff au sol. De son côté, il a pointé sur deux amis d’Aya Nakamura une arme factice par « peur » face à ces hommes qu’il n’apprécie pas particulièrement.
Le couple est aujourd’hui séparé mais a assuré entretenir de bonnes relations dans l’intérêt de leur fille.
Une sanction sévère
La procureure avait requis des amendes moins élevées que celles infligées par le tribunal correctionnel de Bobigny. Cette affaire a été ultra-médiatisée et a eu lieu à la veille de la sortie du quatrième album studio de la chanteuse francophone la plus écoutée au monde, dont le titre, DNK, fait référence à son véritable patronyme, Danioko.
Le tribunal correctionnel de Bobigny a infligé à Aya Nakamura une amende de 10 000 euros, tandis que son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, devra s’acquitter d’une amende de 5 000 euros. Les avocats vont se concerter avec leurs clients pour décider d’un éventuel appel.
Le jugement rendu à l’encontre d’Aya Nakamura et de son ex-compagnon se veut un signal fort envoyé à la société, le but étant en effet de rappeler que les violences conjugales sont inacceptables et doivent être condamnées. Espérons que cela contribuera à sensibiliser la population à la gravité de ce fléau et à inciter les victimes à se libérer de leur situation.