Figure emblématique du paysage audiovisuel français, Harry Roselmack a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux ce dimanche 19 février, suite à une décision de justice particulièrement révoltante.
Le 21 novembre 2020, Claude Jean-Pierre, un homme de 67 ans, a été violemment interpellé lors d’un contrôle routier à Deshaies en Guadeloupe, par les forces de l’ordre. Douze jours plus tard, il décédait à l’hôpital.
Le procureur de la République de Basse-Terre, Xavier Sicot, a finalement sollicité un non-lieu dans cette affaire, estimant que l’action des forces de l’ordre était justifiée.
La décision du procureur a suscité la colère de Harry Roselmack, qui n’a pas manqué de s’exprimer à ce sujet sur son compte Instagram. Dans une série de stories, le journaliste a fustigé le mépris de la justice française et le non-respect des droits de l’homme en Guadeloupe.
Le journaliste s’est ainsi indigné:
Comment la République française peut-elle faire preuve d’un tel mépris pour la justice en requérant un non-lieu dans l’affaire Claude Jean-Pierre ?
Un problème d’égalité de traitement selon Harry Roselmack
Il a également pointé du doigt le manque de médiatisation de cette affaire à l’échelle nationale.
Harry Roselmack a souligné la similitude entre l’affaire Jean-Pierre et celle de George Floyd, deux affaires où l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre a entraîné la mort de citoyens.
Il a regretté le manque d’intérêt des médias parisiens pour les événements outre-mer, et appelé à une plus grande attention sur les questions liées aux violences policières dans l’ensemble du pays.
En tant que fils d’un ancien CRS, Harry Roselmack a une connaissance de première main des réalités du maintien de l’ordre et de la sécurité publique en France. Sa prise de position sur cette affaire est donc particulièrement significative, et témoigne d’une prise de conscience grandissante dans le pays sur les questions de justice et d’égalité.
En somme, la décision du procureur de la République de Basse-Terre a été vivement critiquée par Harry Roselmack. Celui-ci a mis en évidence les similitudes entre l’affaire Claude Jean-Pierre et celle de George Floyd, ainsi que le manque d’intérêt des médias pour les questions liées aux violences policières outre-mer. En dépit de l’injustice de la décision du procureur, le journaliste estime que la lutte pour la justice et l’égalité doit continuer, afin de garantir le respect des droits de l’homme en France.
En 2020 déjà, Harry Roselmack n’avait pas hésité à prendre la parole, suite au lynchage de Michel Zecler par les forces de l’ordre?