6. Francis Ngannou
Si vous n’êtes pas fan de MMA, peut-être que le nom de Francis Ngannou ne vous dit rien. Et pourtant, son histoire mérite d’être connue.
C’est l’histoire d’un jeune camerounais à l’enfance compliquée que rien ne prédestinait à devenir champion du monde UFC.
Francis Ngannou naît le à Batié, au Cameroun. Il vit une enfance très difficile, sa famille étant très pauvre. Au divorce de ses parents, il est contraint de travailler, dans des conditions porches de l’esclavage dans une mine de sable. Élève doué à l’école, il rêve de devenir architecte ou avocat.
Ce n’est que vers la vingtaine que lui naît la passion pour la boxe. Lorsqu’il enfile son premier gant à 22 ans, il se rêve en Tyson, bien qu’on lui dise qu’il est beaucoup trop tard pour commencer.
Poussé par son rêve de devenir boxeur professionnel, il se décide à traverser la méditerranée au péril de sa vie. Un voyage difficile dont il a du mal à parler car il laisse des traces.
Une fois arrivé à Paris, il se retrouve seul, sans argent, sans ami et en situation irrégulière. Il dort ainsi dans les rues de Paris La Villette, jusqu’à ce que l’association La Chorba le recueille une nuit et lui propose de devenir bénévole.
Alors qu’il distribue des repas pour celle-ci, Francis Ngannou, intéressé par la salle de boxe à côté, demande au directeur s’il peut y aller.
N’ayant aucun moyen de payer, le responsable de la salle, Fernand Lopez décide de la prendre sous son aile, reconnaissant son potentiel.
Orienté rapidement vers la MMA, il décroche, 2 ans plus tard, un ticket pour accéder au championnat de l’UFC. Lors de son premier match, Francis Ngannou se fait remarquer par un ko de son adversaire dès le premier round.
Le 28 mars 2018, en battant par KO l’Américain Stipe Miocic, il devient le premier Africain champion du monde d’UFC.
Aujourd’hui, après 17 victoires et seulement 3 défaites, le champion, qui vit à Las Vegas, peut se vanter d’avoir pris une belle revanche sur la vie.